We rolled from one valley to the other, crossing on our way, many cute little dutch villages as well as shantis gathered in so called townships. These townships were areas for Blacks to live in, under the appartheid regime. A shanti is mostly made of metal scrap and some tarp to cover the many holes of its roof. To this day, the majority of Blacks have to live in such horrible conditions due to their state of poverty.

Nous avons roule d’une vallee a l’autre en passant de beaux petits villages coquets rappelant l’influence hollandaise, a des villages shantis-taudis communement denome les “townships”. Ce sont dans les “townships” que les Noirs ont ete force de vivre, a l’heure de l’appartheid. Les murs des taudis sont en metal alors que les toits sont faits de toiles rapiesses et de planche de bois. Aujourd’hui encore la majorite des Noirs continuent de vivre dans des conditions lamentables du a la pauvrete qui les afflige.

While Appartheid was abolished 7 years ago, poverty remains a racial issue. Generations of uneducated and unskilled workers must find poorly paying jobs such as farm work, baby-sitting, house cleaning, cooking or else steeling may become the only way out. Whites profit greatly from the cheap labor due to the aboundance of unskilled workers. They all have a nanny at home to take care of the house and the children. Some Blacks became very creative and started a “car-watch” business. They work at night and rely on the generosity of each car owner. The later have very little choice but to give, if they want to save their car from any future damage. Many people must do with very little and it is not rare for a very respectable mother to have to beg for a little money to get back home after work because of unexpected expenses. In this situation, many poor “Coloreds” and “Blacks” find any crime committed against Whites as a step towards freedom. We became ourselves victims of such need for revenge, when our maid made very expensive phone calls using our line and others stole my credit card. The gap between life on the streets and under a roof is often very thin.

The “Whites” find themselves in a very precarious situation at the moment. They can’t get fair justice these days and their new legislation encouraging employment of Blacks and Coloreds over Whites may well undermine their youth a chance to get a job. Some people like to think that a little blood-letting is necessary and much better than a civil war, which was avoided by Mandela’s peaceful leadership.

South Africa isn’t as Black and White as we would like it to be in the West. There have been many crimes committed against all colors and amongst themselves as well. In some Townships the law and order is applied by the leader and his followers, which can be very corrupted, without trial and final (punished by death). An incredible book to read to understand this country complicated past and present is “My traitor’s heart” by Rian Malan or "Finding Madini" directed by Jonathan Morgan

Le systeme d’Appartheid(1948) qui avait pour moto de separer les races tout en etant egalitaire fut abolit, il y a sept ans. Ouf il etait temps. Au temps de l’Appartheid, le Noirs et les gens de Couleurs(melange, indiens etc) ne pouvaient pas vivre dans les villes des Blancs, n'avaient pas le droit de voter, ni le droit a l’education recue par les Blancs, et le systeme judiciaire ne les defendait pas. Bien que ce systeme soit abolit, la pauvrete demeure une question raciale. Des generations sont sans education et par conseqent doivent travailler sur des fermes, dans les restaurants comme cuisineres, en tant que nourrices pour les Blancs et ce pour de tres bas salaires. L’inegalite des salaires est choquante et il n’est pas rare de voir une Mansion avec BMW decapotable et vue sur la mer aux cotes de shantis. L'abondance de travailleurs non qualifie profitent bien les Blancs qui peuvent ainsi se permettent des nourrices a la maison a salaire tres bas. Tout le monde semble avoir une nourrice pour aider avec le menage et les enfants. J’imagine que c’est une facon de pourvoir des emplois.

Certains sont devenus tres creatifs et survivent en surveillent les voitures stationnees en ville, en echange d’un pourboire de la part des chauffeurs. Un pourboire plutot maigre, mais obligatoire, si vous voulez evitez que des dommages soient causes a votre voiture la prochaine fois que vous allez en ville. C’est un peu la loi de la jungle. La plupart doit survivre avec tres peu et il n’est pas si rare de rencontrer une honorable mere de famille obligee de queter son billet d’autobus pour retourner chez elle, apres une longue journee de travail. La distance entre la vie dans la rue et celle sous un toit est souvent tres mince et il ne suffit souvent que d’une depense imprevue ou une malchance…

Les Blancs se retrouvent dans une situation precaire en ce moment. Il arrive frequemment qu’ils se retrouvent victime de crimes contre lesquels ils n’ont pas de recours, par peur de represailles en certains cas. Pour plusieurs pauvres noirs et gens de couleurs, voler un blanc est un peu comme reclamer ce qui leur est dut. Nous en avons ete victimes nous-meme lorsque nous avons decouvert que notre femme de menage faisait des telephones tres dispendieux et lorsque je me suis fait voler ma carte de credit. Malgre tout, les gens se compte chanceux d’avoir su eviter la guerre civile et considere ces crimes comme innevitables et meme necessaires sur la route vers une paix tant esperee. L’Afrique Du Sud n’est pas aussi simple qu’on le voudrait. Il y a eu des crimes commis contre toutes les races ainsi qu’a l’interieur d’une meme race. Aujourd’hui, les refugiers(guerre) venus d’autres pays d’Afriques souffrent de racisme et risque leur vie aux mains des noirs d’Afrique Du Sud qui les accuse de voler leurs emplois. Plusieurs Townships ont leur propre systeme de justice (illegal). Sans meme offrir un systeme de defense quelconque, le verdict est souvent fatal(mort). Un livre qui revele bien le passe et le present de ce peuple tourmente est: “My traitor’s heart” by Rian Malan ou "Finding Madini" dirige par Jonathan Morgan