Wylie and Helene Kyrgyzstan |
Shepherd's Life
On est parti a la recherche d’un veritable paradis de montagnes alpines et d’une famille Kyrgyze pour nous acceuillir. Grace au programme d’Helvetas, “Sheppard’s Life”, on l’a trouve. Nous etions tellement excites qu’on en dormait plus.
You can contact the Helvetas office in Bishkek, or refer to the Lonely Planet guide book for more information on this project.
Nous avons d’abord du trouve un cheval pour porter nos baggages ainsi qu’un guide. Une famille de Kara-Sez nous a trouve le tout. Une fois que nous avions finalement bien communique tout ce don’t nous avions besoin, on s’est fait servir un repas copieux, le fameux chai (the) et “opla” on a commence l’ascente.
En route vers notre premier Jailoo (Yurt), on a pas senti les 600 metres d’ascente. C’etait comme si on avait des ailes. Il faut dire que le cheval portait tous nos baggages.
Un vieil homme tres joyeux et chaleureus, Gogubek, nous y a acceuilli. Nous avons eu beaucoup de plaisir a se communiquer les informations personnelles habituelles. L’age que nous avons, combien de freres et soeurs, quel age ont nos parents, notre profession, si nous avons une maison, une auto et bien sur pour quelle raison Christopher porte-t-il la barbe de cette facon. Il doit etre d’une secte quelconque ou encore serait-il un musulman fondamentaliste sortis tout droit du Pakistan…
Il nous a raconte qu’il venait de perdre son epouse l’hiver dernier et sa fille ,son mari. Un peu triste. Une fois toutes ces formalites etablies, une certaine dose de mystere nous enrobait. Ils n’arrivaient pas a comprendre ou nous trouvions tout cet argent et ce temps pour voyager de la sorte. Il nous etait difficile de leur expliquer qu’il nous soit possible de faire des epargnes, d’investir a la bourse etc.. En tentant de leur expliquer que nous avions vendu notre maison et auto contre de l’argent pour voyager, ils nous ont immediatement imagine vivre chez nos parents. Cette idee de ne pas avoir de chez-soi, ne semble pas bien s’enregistrer dans leur memoire genetique. Un concept abstrait qui ne trouve pas son equivalent dans leurs traditions. They had a few sad news to share. Gogubek had lost his wife the previous winter and his daughter had lost her husband. Once all that good information was passed on, they still couldn’t understand where and how we found the money to travel to their far away country. How to explain that we had no cows, sheep or horses awaiting us, and that we had the opportunity back home to actually save money. How to explain the stock market and all to people who must live on less than 20 dollars/month… When we tried to convey that we traded our home and car for money, they immediately imagined us living with our parents. The idea of not having a home doesn’t seem to compute. It is an abstract concept that has no imprint in their ancestral memory.
Une fois nos estomacs bien rassasies, la fille de Gogubek a tout range et transforme le tout en une grande chambre a couher communautaire. Gogubek au centre et nous tout autour pour le garder au chaud, on a entre le monde des reves ensemble.
Nous sommes partis tot le lendemain matin, car une montee de 1000 metres nous attendait ainsi qu’une descente de 600 metres. Ils nous a semble trouver des Jailoos (yurts) un peu partout, meme dans les vallees les plus reculees.
Juste a temps pour une pause chai (the), un Jailoo est apparu avec une hotesse de 20 ans des plus acceuillante, accompagnee de sa fillette de deux ans. L’hospitalite Kyrgyze est veritablement impressionante. Leur tradition les incite a offrir Chai (the) et pain a tous voyageur qui se presente a leur porte. C’est sans doute leur culture nomadique qui continue de les influencer de la sorte. En fait ils considerent le refus d’accepter ne serait-ce qu’une bouchee de leur pain, l’augure de mauvais presages. Just on time for tea break, a yurt appeared in the horizon. A welcoming young wife of 20 accompanied of her two years old daughter came out to invite us in. We are impressed by the hospitality of the Kyrgyze people. Their tradition teaches them to always offer Chai (tea) and food to any traveler that may venture their way. To make matters worse, it is considered a bad omen for a traveler to refuse at least a bite of their meal.
En arrivant au col (3600 metres) nous avons ete acceuilli par un berger avec lequel nous avons fraternise devant la splendeur du paysage. Completement creves, nous nous sommes bien rassasies les yeux du turquoise des lacs, du blanc des sommets enneiges et du vert velours des vallees qui nous entouraient.
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